Meubles indiens et objets du monde uniques

Pur symbole de la tradition indienne, le chapati est cette galette servie avec le repas, qui remplace un peu notre pain. Accessoirement, il sert aussi à attraper la nourriture au cours du repas, car les Indiens utilisent peu les couverts, préférant utiliser leur main droite,et l'aide d'un morceau de chapati...
Cette image montre la confection des chapatis dans les campagnes, avec le traditionnel rouleau à Chapati, et le plateau à Chapati en dessous. On voit aussi le four en terre dans lequel brûle la paille pour le feu. Une plaque métallique (type Kadai mais sans les anses) sert de plaque de cuisson.

On a beau vivre dans l'Inde du XXIème siècle, à l'ère de la magie de Bollywood, des night clubs branchés de Mumbai, de la fibre optique pour tous, des centres de R&D de Bangalore, et des résidences de luxe d'une certaine classe moyenne... cette Inde-là n'est pas le quotidien d'une bonne tranche de la population qui vit encore selon un modèle plus traditionnel, plus exposé à la difficulté du monde réel et aux carences du quotidien.

Cette lingère utilise un fer à repasser au charbon tel que nous le trouvons sur Narreo, et qui finalement n'est pas si anachronique que cela...

 
Bus d'écoliers à la mode indienne...

A l'occasion d'un mariage en Inde, la famille de la mariée offre des présents et de l'argent à la future belle-famille en guise de dot.
Dans les campagnes, on offrait traditionnellement un coffre damashia contenant tous les objets offerts à la famille du marié; exprimant la richesse de la famille, il était souvent richement décoré.

Aujourd'hui, si la pratique de la dot reste d'actualité pour les mariages indiens, le coffre traditionnel n'est plus utilisé, les choses se règlant plus simplement par dons de bijoux et transfert bancaire...

Les mariés de cette photo issus de familles de marchands Jaïns ont fêté le mariage 5 jours durant, et invité plus de 2000 convives, dont Narreo...

La profession de barbier est encore très pratiquée en Inde, où l'on trouve de nombreuses échoppes modestes, ouvertes sur la rue et toujours occupées par un client. Mais toutes ne sont pas équipées de ces magnifiques meubles de barbiers que nous aimons dénicher parfois pour Narreo (voir page Facebook)...

La profession de barbier est considérée en Inde comme impure, car les hommes qui la pratiquent sont des travailleurs manuels, sortant (d'après la religion Hindoue) du pied du Créateurs par opposition à la tête. Tous les travailleurs manuels (qui représentent la 4ème caste dans la religion Hindoue) sont donc de la caste des Shudra au services des 3 ordres supérieurs que sont les Brahmanes (homme de foi), les Kshatriya (guerriers) et les vaishyia (commerçants).
Mais cette profession est tout de même considérée comme moins impure que celles de balayeur, blanchisseur ou cordonnier qui, considérés comme inférieurs, n'appartiennent pas au système de caste.

Bien sûr, ce système de castes est officiellement aboli depuis l'Indépendance de l'Inde, mais le milieu social des individus est encore aujourd"hui largement hérité de cette hiérarchie ancestrale.

Voilà quelques temps déjà que nous nous posions la question de pourquoi les poêlles indiennes (Kadai) étaient bombées... et nous venons de trouver la réponse : en fait, pour de nombreux indiens, la cuisine se pratique bien souvent à même le sol, avec un petit réchaud ou même sur un petit feu "maison". La poêlle se pose donc sur une sorte de trépied positionné directement au-dessus du foyer.
Pratique, non ?

En Inde, la décoration est un art de vivre.
Ce ne sont pas que les gens, les maisons ou les vêtements qui sont richement décorés et colorés... mais aussi les villes et les villages : chaque petit coin de rue est candidat à l'ornementation, et partout on trouve ce type de portes anciennes, arches, fenêtres et balcons richement sculptés.

Le festival Holi, appelé aussi festival des couleurs, est une des fêtes les plus excentriques en Inde pour célébrer la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps. Cette année, elle avait lieu le 28 février au soir et le 1^er mars.
 

Le soir, de grands feux sont préparés pour symboliser la destruction avant le renouveau du printemps. Ces feux représentent les divinités et chaque famille y fait ses offrandes, comme on peut voir sur la photo. Dans leur petit plateau se trouvent de la noix de coco, des couleurs, de l’eau (pour contrecarrer l’élément feu), du riz, et de la ficelle. Chaque femme s’approche pieds nus, casse la noix de coco près du feu et jette les morceaux au feu, tout comme le riz et les couleurs par petites pincées. Il faut faire le tour du feu dans le sens des aiguilles d’une montre en dessinant un filet d’eau. Une fois ces gestes réalisés, la famille est assurée de passer une année avec de bons présages. Les jeunes mariés font 4 fois le tour du feu pour s’assurer le bonheur.

Le lendemain matin, la cérémonie du Holi commence par le propriétaire du lieu de réception et sa famille, qui passent pour faire une caresse colorée, chacun avec une couleur différente : jaune, vert, rouge, violet, rose, bleu. On se souhaite Happy Holi avec un sourire et un mouvement de tête comme si on recevait un cadeau.
Mais petit à petit, la musique arrive avec les tambours qui résonnent dans tout le quartier, on est invité à se lever et à participer à la bataille de couleurs qui commence. On entre alors dans une euphorie totale : plus on est coloré et meilleure sera l’année. C’est donc un cadeau que l’on fait et que l’on reçoit !! Ça dégénère pour finir en bataille de couleurs.
 
On rit, on danse au son des tambours, on chante, on crie, plus rien ne peut nous arrêter. Des pétales de fleurs tombent des fenêtres pour tout recouvrir, c'est très agréable, ces parfums! On continue de plus belle, on danse, on chante, on fait les fous pour célébrer ce jour. On mange des petits beignets épicés pour prendre des forces et redanser.
Le festival se termine vers 15 heures, les indiens partent faire le tour des maisons de leurs amis pour leur fêter un Happy Holi !

Le style indien peut être qualifié d’éclectique : il émane d’influences de nombreuses cultures qui ont laissé tour à tour leur empreinte dans l’architecture des villes, la décoration indienne et dans les gestes quotidiens de leurs habitants. Les musulmans, les portugais, les britanniques et les autres conquérants ont laissé des nuances de leur langage, de leur mode de vie, de leur cuisine et de leur architecture, qui ont pris racine et se sont mêlées au style indigène. Cela a fait naître une forme hybride mais riche, qui est aujourd’hui tellement ancrée en Inde qu’on ne distingue plus les influences d’origine.

Influence musulmane 

Il y a une grande diversité à travers son peuple de 900 millions d’habitants. Bien que la majorité soit hindoue, la 3^ème plus grande population musulmane est concentrée au nord de l’Inde. La construction des villes a été marquée par cette culture, notamment au niveau des arches, des dômes, des portes anciennes ou encore des décorations qui ornent en grande partie cette région.

 

Influence coloniale 

L’influence coloniale du 19ème siècle quant à elle, a apporté un goût pour le gothique et le baroque, notamment a Calcutta, Mumbaï et Madras. D’autres villes comme Bombay sont de vrais melting-pots, où les arts populaires se sont amalgamés aux bâtiments de style européen, et où les meubles anciens coloniaux se mêlent à merveille avec les meubles exotiques.